Enceinte certes, mais la voiture reste indispensable pour les rendez-vous chez le médecin, les courses, voire les visites aux copines… Voici des conseils pour conduire confortablement.
Le ventre grossit de plus en plus, de même que la joie d’accueillir bientôt sa progéniture. Plus que dix semaines jusqu’au grand jour. La plupart des futures mamans prennent maintenant leur congé de maternité, elles n’ont plus besoin de travailler. Mais de retour à la maison, il faut faire face au train-train quotidien. Et cela signifie aussi être mobile : les rendez-vous chez le médecin, les courses à faire… Il n’est pas question de prendre des risques ! Les efforts physiques, comme faire les carreaux, sont tabous. Et conduire alors ? Faut-il que j’attache ma ceinture, n’est-elle pas trop serrée ?
Pensez sécurité
Pour des raisons de confort, beaucoup de futures mères se passent d’attacher la ceinture de sécurité qui est trop raide et trop étroite. Les conséquences d’un court moment de bien-être peuvent toutefois être fatales.
En effet, selon certaines études, la chance qu’ont une mère et son fœtus de survivre à un accident est bien plus élevée quand la ceinture est attachée. »Si la ceinture n’est pas attachée, le ventre heurte le volant lors d’un accident » avertit un gynécologue. A la suite du choc, le placenta peut se détacher de l’utérus et provoquer une fausse couche. Les spécialistes recommandent également de placer la ceinture entre les cuisses et le ventre. Ainsi, au cours d’une collision, cela permettra d’éviter une pression unilatérale sur l’utérus.
Selon le gynécologue, il est conseillé que les femmes enceintes, à partir de six semaines avant la naissance, se fassent accompagner quand elles conduisent ou bien qu’elles ne montent plus dans une voiture qu’en tant que passagères.
La ceinture sous le ventre
Quand une femme dont la grossesse est déjà très avancée ne peut ou ne veut pas renoncer à conduire, le gynécologue conseille d’emporter un petit coussin. Il permet de maintenir la ceinture de sécurité en dessous du ventre. L’industrie automobile a également pensé aux dangers que courent les futures mères et leurs fœtus.
Dans les magasins spécialisés, par exemple, il existe des coussins d’assise spéciaux qui fixent la ceinture du bassin sous le ventre : deux sangles les fixent au dossier du siège du conducteur ou du passager. Un nœud coulant prolonge la ceinture de sécurité entre les jambes ce qui évite de glisser pendant que l’on conduit.
Selon le gynécologue, les femmes dans le premier tiers de la grossesse se décidant à conduire devront s´attendre à voir leur champ d´action réduit par la taille du ventre. Mais en plus de cela s’ajoute l´inhabituelle lourdeur des jambes causée par la prise de poids : »Prendre le volant, c´est aussi du stress ».
De plus, il faut éviter les secousses inutiles car elles pourraient provoquer des contractions anticipées. « Les femmes devant se résoudre à faire une longue route en dépit de tout cela devraient porter des collants spéciaux afin d’éviter les congestions de sang et les dépôts d’eau dans les jambes. Par ailleurs, de longues pauses sont naturellement conseillées ».
« La grossesse n’est pas une maladie. Cependant il faut peser les risques et ne pas surestimer son corps. » souligne le gynécologue.
Sur la banquette arrière
Quelle attention vont donner les autres conducteurs face à une mère avec un petit enfant sur la banquette arrière ? Installer bébé dans le siège auto devient un gros problème quand les autres sont garés trop près.
Déjà au cours de la grossesse, les ennuis commencent provoqués par nos chers semblables. Car il n’y a malheureusement pas de parkings spéciaux, comme par exemple pour les handicapés, qui offrent assez de place pour pouvoir monter et descendre de la voiture avec le gros ventre. Peut-être qu’un panneau sur le pare-brise signalisant une femme enceinte pourrait servir d’appel aux autres conducteurs ?
